28 Janvier
La traversée.
Les grands se relaient pour leur quart de nuit. Ils restent toujours à deux dans le cockpit, chacun dormant une heure dans le fond du cockpit, et barrant une heure. Il reste toujours quelqu'un pour dormir avec moi.
En début d'après midi, nous arrivons en vue de la rade de Gustavia. Par bords de grand large, nous avons mis 16 heures. Nous sommes juste à l'heure pour les formalités de clearance.
Le port de Gustavia se montre à la hauteur de la réputation de luxe de Saint Barthelemy, avec des méga-yachts et d'enormes voiliers.
De notre coté, nous restons en toute simplicité sur notre brave Cassiopée. Maman se jette à l'eau : quelqu'un a perdu sa cargaison de pommes. Ce n'est pas perdu pour tout le monde!
A coté du luxe ostentatoire du port, la nature reste préservée, nous croisons même une tortue dans la rade
Nous mouillons à l'anse Colombier pour la nuit. Elle fait partie des nombreuses réserves de l'île
Les fonds sont riches et la visibilité excellente.
Un mérou
Deux sèches nous ont à l'oeil
De beaux coraux en pleine santé parsèment le paysage sous-marin
Un poisson chirurgien
Il doit son nom aux deux scalpels osseux visibles en jaune à la base de sa queue.
Un poisson ange Français
Un diodon de roche peu stressé
S'il se fache ou est effrayé, il se gonfle tel un ballon hérissé de piquants. Mais il ne faut pas le provoquer, c'est handicapant pour lui ! Tout gonflé, il n'est plus très manoeuvrant...
30 janvier
Au petit matin, nous visitons l'îlet fourchu.
Pelé et sauvage, sa baie très protégée recèle des poissons de belle taille.
Papa en profite pour récupérer une commande étouffe-moteur (la nôtre était endommagée) sur un catamaran échoué sur les galets depuis plus de deux ans. Le navire était largement dépouillé, mais il recelait encore quelques petits trésors.
En fin de matinée, nous appareillons pour Saint Martin
Bon ça fait trop envie !
RépondreSupprimervivement le 20 mars
bises à tous
Béa