Santorini et les petites îles proches sont le vestige d'une île qui fut détruite par l'éruption minoenne, il y a 3600 ans.
L'éruption provoqua un effondrement gigantesque, et créa cette immense caldeira Il ne reste de l'île d'origine que les bords, ce qui donne à Santorini cette forme de croissant aux pentes abruptes. Le tsunami provoqué par ce cataclysme projeta une vague de 20 mètres sur les cotes crétoises !
Au sud de l'île, la Plage Rouge.
Nous faisons une halte sur un balcon de basalte.
Au nord de l'île, nous visitons Oia (Οία). Les restaurants font sécher des poulpes en attendant les clients.
Oia est, comme la plupart des villes de Santorini, accrochée sur les pentes surplombant la mer. Les murs blancs et les coupoles de couleur marquent l'identité locale.
Oia est réputée pour ses couchers de soleil. En fin de journée, les gens commencent à se rassembler sur tous les balcons, ruelles et promontoires pour l'observer.
Au centre de la caldeira se trouve un volcan encore actif dont émerge le sommet, Nea Kameni (Νέα Καμένη, le "nouvel îlot brûlé"). Les roches les plus anciennes datent seulement de 430 ans !
Actif mais paisible actuellement, nous randonnons jusqu'au bord du cratère. On y trouve quelques fumerolles à l'odeur de soufre.
La dernière éruption date de 1950 et a considérablement agrandi l'îlot de ses dépôts de basalte.
Sur l’îlot voisin, Palea Kameni (Παλαιά Καμένη), se trouvent des sources chaudes. Ca bouillonne, c'est plein de boue rouge, ça sent fort ... Mes parents semblent heureux d'y aller !
Moi, je reste sur le bateau, j'ai rencontré une famille indienne très sympa.
Fira (Φηρά), la principale ville de l'île. Accrochée en haut de la pente, comme il se doit.
Les ruelles tortueuses, les innombrables marches, la vue a couper le souffle, omniprésente, on a l'impression de se promener dans une carte postale.
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