Grenada - Alhambra

Perchée sur une colline surplombant la ville de Grenade, protégée par les montagnes et entourée de forêts, l'Alhambra cache derrière ses remparts la beauté délicate de son intérieur.

Il s'agit d'un complexe de palais, de jardins et forteresses datant de plusieurs époques et plusieurs civilisations.

Nous commençons la visite par les jardins et le palais du Generalife.

Lieu de villégiature pour les sultans de Grenade, c'est un dédale de petits coins de jardin, de fontaines, de pièces d'eau ouvertes.

Les plâtres sculptés sont omniprésents et très bien conservés.

 On voit que c'est une affaire sérieuse.

Une gestion de l'eau omniprésente.
La pente du terrain permet la réutilisation de l'eau à travers plusieurs fontaines et bassins. On ne cesse d’être surpris par la présence de l'eau à chaque recoin (jusque dans la rambarde de l'escalier).

Une pièce du Generalife

Le  Palais de Charles Quint

Il fut édifié après la prise de la ville en 1492 par les Rois Catholiques

L'Alcazaba est la forteresse militaire primitive. Elle fut transformée en une citadelle aux remparts élevés entre le XIIIe et le XVe siècles.
De sa plus haute tour, permettant d'observer toute la plaine de Grenade, les princes Nazari ont pu, au XVe siècle, observer le camp fortifié que les Rois Catholiques avaient installé en territoire ennemi, à Santa Fe.

Alcazaba

vue sur Grenade depuis une tour de l'Alcazaba

La Medina, dans l'enceinte de l'Alcazaba

Le Palais des Nasrides.

C'est la partie la plus ouvragée, qui forme, avec l'Alcazaba, l'Alhambra (de l'arabe Al Hamra « la rouge », de la couleur des murs au soleil couchant). Commencé en 1238 avec l'entrée à Grenade du premier souverain, Mohammed ben Nazar, le palais fut agrandi par chaque génération de souverain Nasride.

Il en a résulté un palais au raffinement démesuré. Après la chute de Grenade en 1492, et malgré l'effacement des traces de l'Islam dans les territoires reconquis que pratiquaient les chrétiens, le palais était si beau qu'il fut épargné. 

l'entrée du palais des Nasrides

Une des nombreuses pièces du palais

Détail  d'un mur

un  plafond très ouvragé