Je tiens debout, je suis prête pour partir en expédition !
27 Mars. Depuis le mouillage de Cassiopée, Petit Piton nous toise depuis hier. Son ascension n'est pas envisageable, mais aujourd'hui, nous partons à la conquête de son grand frère, juste derrière, le Gros Piton.
Ma monture correctement arnachée, je suis prête.
L'ascension commence sans problème. Ici, l'emploi d'un guide est obligatoire.
Le sentier raide fait rapidement prendre de l'altitude et offre de beaux points de vue
A mi-course, nous avons un bel angle de vue sur le Petit Piton. Petit ,mais redoutablement pentu ! Cette pointe se dresse hors des eaux sur 740 mètres de hauteur.
La deuxième partie est plus raide. Le guide nous demande si nous voulons effectivement continuer. Le bougre ! C'est mal me connaitre, car la rando c'est si facile pour moi que je peux la faire en dormant.
Presque arrivés au somment, la vue devient somptueuse. L'odeur de ganja fumée par certains guides balise le sentier de ses notes sucrées. L'un des guides au gigantesque bonnet rasta rempli de ses dreadlocks, heureux de vivre, chante du Bob Marley tout du long.
Arrivés au sommet de Gros Piton.
Nous redescendons et repartons vers Soufrière, parmi les plantations de cacao
Nous allons ensuite au pied de Petit Piton, ou se trouvent des sources chaudes. Baignade pour tout le monde !
L'eau chaude, franchement, c'est bien.
A la douche, comme les rastas qui fréquentent le site après la fermeture. On ne le savait pas, mais on a payé l'entrée juste avant que ça ferme ; et quand ça ferme, il n'y a plus personne à la caisse, mais la porte reste ouverte ... tant pis, on est des touristes après tout.
Retour au crépuscule
Le lendemain, nous repartons pour un bref arrêt à Marigot
On évite un grain tout en admirant la côte découpée et boisée, presque vierge entre les rares villages.
Marigot Bay. Nous avons du mal à mouiller, l'ancre ripe à plusieurs reprises.
Tour à tour, nous faisons un tour de cette jolie petite baie en annexe. Nous ne laissons pas le bateau inoccupé, l'ancrage n'est pas très bon.
Puis nous poursuivons notre remontée jusqu'à Rodney Bay à nouveau.
Nous sommes Vendredi, et c'est ce soir le Friday Night. Je reste avec mon papa pendant que les grands vont à terre s'imprégner de l'ambiance : tout le monde dehors, musique à fond, bières et grillades dans la rue, et les locaux se mettent à danser torridement, à la caribéenne. Je ne sais pas ce que ça veut dire torride, mais mon papa dit qu'on peut manger des frites, et ça, c'est la vraie fête.
Demain, c'est la traversée retour vers la Martinique.
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